Chirurgien augmentation mammaire
Augmentation mammaire Genève : Clinique Tobalem A lire !
1. Diplômes, titres et reconnaissance officielle
Un “bon” chirurgien esthétique doit d’abord être un vrai chirurgien qualifié :
- Diplôme de médecin + formation complète en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (intitulé exact selon le pays).
- Inscrit à l’ordre des médecins / registre officiel, avec la spécialité clairement mentionnée.
- Membre d’une société savante reconnue (par ex. société française / suisse / européenne de chirurgie plastique) → ça ne garantit pas tout, mais c’est déjà un filtre sérieux.
👉 Si le titre n’est pas clair, mélange plusieurs spécialités, ou si c’est juste “médecin esthétique” sans être chirurgien formé à la chirurgie, on ne parle pas du même métier.
2. Spécialisation réelle en chirurgie mammaire
La chirurgie mammaire est un sous-ensemble de la chirurgie esthétique. Un bon chirurgien en augmentation mammaire :
- Réalise régulièrement des augmentations mammaires (et pas 2–3 par an).
- Montre sur son site ou en consultation qu’il est à l’aise avec :
- différents volumes,
- différentes voies d’abord (sous-mammaire, aréolaire, etc.),
- différents plans (sous-musculaire, dual plan, pré-musculaire…).
- Sait expliquer pourquoi il te propose telle technique plutôt qu’une autre.
Tu dois sentir qu’il ne fait pas “une seule méthode pour tout le monde”.
3. Transparence sur les risques, pas seulement sur les bénéfices
Un bon chirurgien n’essaie pas de “vendre un rêve”. En consultation, il doit :
- Parler clairement des risques : infection, hématome, coques, asymétries, nécessité de révision, cicatrices, etc.
- Expliquer qu’une prothèse mammaire n’est pas définitive : il faudra peut-être réopérer un jour.
- Vérifier tes antécédents médicaux et ton profil de risque (tabac, poids, grossesse, antécédents familiaux…).
Si tu as l’impression qu’on minimise tout (“aucun risque”, “simple formalité”, “100 % sûr”), c’est un très mauvais signal.
4. Qualité de l’écoute pendant la consultation
C’est un critère souvent sous-estimé, mais essentiel :
Un bon chirurgien :
- Te pose des questions : ce que tu souhaites, ce que tu redoutes, ton rapport à ton corps, ton style de vie.
- Essaie de comprendre ton projet (un résultat discret ? très visible ? naturel ? plus rond ?).
- Te dit aussi NON à certains souhaits si ce n’est pas raisonnable pour ta morphologie ou ta santé.
Tu dois sentir :
- qu’il te écoute vraiment,
- qu’il ne te pousse pas vers un volume excessif,
- qu’il garde un sens des proportions et de l’harmonie.
5. Explications claires sur les choix techniques
Tu dois ressortir de la consultation en ayant compris :
- Le type d’implant proposé (rond / anatomique, silicone / sérum, marque, garantie).
- Le volume approximatif et pourquoi (en fonction de ta base thoracique, de ta peau, de ton souhait).
- Le plan de mise en place : sous-muscle, dual plan, pré-musculaire… avec avantages / inconvénients.
- Le type de cicatrice : sous le sein, aréole, aisselle (de plus en plus rare).
Un bon chirurgien sait vulgariser, dessiner, montrer sur schéma.
Si tout reste flou, c’est problématique.
6. Avant / Après : cohérents, réalistes, variés
Les photos “avant/après” doivent être regardées avec recul, mais elles donnent des indices :
- Variété des morphologies : pas uniquement des cas “parfaits” ou très similaires.
- Résultats cohérents avec ce que tu demandes : si tu veux un effet naturel et que tout est très “push-up XXL”, ce n’est peut-être pas ton style.
- Pas de retouche photo, pas de mise en scène exagérée.
Tu peux demander :
- des cas proches de ta situation (volume de départ, taille, âge, après grossesse, etc.),
- le recul à moyen terme (photos à 6 mois / 1 an, pas seulement à 3 semaines post-op).
7. Organisation de la clinique et suivi
Un bon chirurgien, ce n’est pas que le bloc opératoire, c’est tout le parcours :
- Explications écrites (compte rendu, devis, consentement éclairé).
- Clarté sur :
- le lieu d’intervention (clinique agréée, bloc opératoire, anesthésiste diplômé),
- le type d’anesthésie,
- la durée d’hospitalisation,
- les consultations de suivi.
- Possibilité de le recontacter après l’intervention (numéro d’urgence, équipe joignable).
Tu peux te poser ces questions :
- “Est-ce qu’on me laisse le temps de réfléchir ?”
- “Est-ce que je peux avoir un deuxième rendez-vous avant de me décider ?”
- “Est-ce qu’on me donne tout par écrit ?”
8. Avis, recommandations… avec esprit critique
Les avis en ligne et le bouche-à-oreille sont intéressants, mais :
- Un chirurgien parfait n’existe pas : un 100 % d’avis 5★ sans la moindre nuance peut être suspect.
- Tu dois regarder :
- ce que les gens disent du résultat,
- mais aussi du suivi quand il y a une complication ou une déception.
Ne te fie pas uniquement aux réseaux sociaux : beaucoup de contenu est filtré, sponsorisé ou “policé”.
9. Les signaux d’alerte (red flags)
Quelques signes qui doivent t’inciter à fuir :
- Pression pour réserver une date rapidement (“promo”, “tarif valable jusqu’à…”, “il reste un créneau”).
- Communication très “agressive” : promesses de perfection, vie changée, slogans type “nouveau corps, nouvelle vie garantie”.
- Aucune mention claire des risques ou du temps de récupération.
- Clinique qui met surtout en avant le prix (“moins cher que…”, “prix choc”, etc.), plutôt que la qualité et la sécurité.
- Impossible de savoir où tu seras opérée, avec quel anesthésiste, dans quelles conditions.
10. En pratique : comment faire ton choix ?
Tu peux t’y prendre comme ça :
- Faire une short-list de 2–3 chirurgiens spécialisés en chirurgie mammaire (pas forcément dans la même ville).
- Prendre une vraie consultation (et pas uniquement un contact par WhatsApp ou mail).
- Après chaque consultation, noter :
- Est-ce que je me suis sentie écoutée ?
- Est-ce que j’ai compris le plan opératoire ?
- Est-ce que ses propositions sont raisonnables pour mon corps ?
- Ne jamais décider uniquement sur le prix. Une augmentation mammaire reste une opération avec anesthésie, cicatrices, implants : on cherche d’abord un niveau de sécurité et de compétence, pas le “meilleur deal”.
